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Jacques Isoard

 

 

 

Corps où les doigts, les femmes laissent, blanches, cent empreintes, où le goût du thé longe l'empire de la . jambe, où tu vins, comme un laitier sans cri, sans

nervures, libérer mon jade, mon corsaire.

Nous fûmes ce que nous fûmes.

Ton récit de trains et de roses, je le suivais, neutre et attentif.

 

Apparut nu celui qui parle, et glissent en moi l'arbre colorié, la haine alanguie, l'étui fourré de menthe; rêve en moi l'encre possessive (et ses fragments, ses

incertitudes, ses continents, ses fracas, ses contemplations mates); je serre ton corps, qu'importe, le vois de la jambe à la jambe, le sais là de tous ses os, de toutes ses

vieilleries, de tous ses organes sans nom, évanouis, essentiels pourtant.

 

Rompre, et pampre, ou pourpre.

Et pourquoi ce clair-obscur?

Pourquoi ce mouvement de la main qui écrit quand hurle celui qui naît ailleurs?

Et parole.

Et parole enfermée.

Tu bouges dans ta peau sans savoir l'aventure du corps.

Tu viens vers moi.

J'essaye de le croire, de l'écrire, de le dire, de le lire.

Ville enfoncée dans les maisons, dans les carcasses.

Tu casses le sang.

Avide, te voici lépreux sous les bras.

Que disions-nous de celle qui nous enveloppe, nous trompe ?

Fardeau de citrons et de socs, ton corps vers l'hiver déchire les linges oubliés, les turbans tachés de rouille, et le sang se répand sous la peau, plus vite, inondation

nocturne, où le meurtre est vain, où les oiseaux plats filent ventre à terre, comme de folles guillotines.

 

Avare, tu parles, tu touches toi-même le papier, la peau, l'œil.

Et c'est une lenteur de terre fraîche, de tissu mouillé.

L'obstination mûre des sueurs, le calvaire sec du sang, la jactance insensée des prunelles ; tu tournes vers moi un visage qui n'est pas le tien; les poignets près des cuisses,

les tuiles rouges où des gardiens battent des voleurs...

Dans mon bras, ton poing serre des touffes et des aisselles, des blocs de houille, des seins de neige.

Estaminet sans peuplade ou chambre de chaleur.

 

La Société des Poètes Français a été fondée en 1902, par José-Maria de Hérédia, Sully Prudhomme et Léon Dierx, tous trois de l’Académie française, à l’occasion de la célébration du premier centenaire de la naissance de Victor Hugo.

 

Elle a été reconnue d’Utilité Publique en 2003 sous la présidence de Vital Heurtebize.

 

L'actuel Président est Jean-Charles Dorge.

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